10nov. 2020 - Découvrez le tableau "C'est moche mais c'est pratique" de Camille Cemn sur Pinterest. Voir plus d'idées sur le thÚme deco rangement, idee rangement, rangement
La Foire internationale d'art contemporain Fiac, qui s'ouvre jeudi Ă Paris, illustre plusieurs des travers dĂ©noncĂ©s par les pourfendeurs de ce milieu. Des critiques qui ne sont pas toutes rejetĂ©es par les acteurs de ce marchĂ© jeudi 18 au dimanche 21 octobre se tient "l'Ă©vĂ©nement le plus drĂŽle de Paris", du moins aux yeux de l'animateur Pascal Praud la Fiac, la grande foire d'art contemporain qui investit chaque annĂ©e le Grand Palais Ă Paris. Fervent dĂ©fenseur du "bon sens", le chroniqueur tĂ©lĂ© ne manque pas une occasion de qualifier l'art contemporain de "plus grande escroquerie de notre Ă©poque", et avait raillĂ© la Fiac en 2014, sur RTL, expliquant qu'on pouvait y voir "des gogos blindĂ©s jusqu'Ă l'ISF ... se pĂąmer devant une sculpture reprĂ©sentant une crotte de chien". >> VIDEO. Vous ĂȘtes totalement hermĂ©tique Ă l'art contemporain ? Ces quatre Ćuvres pourraient bien vous faire changer d'avis. Il n'est pas le seul Ă avoir ce point de vue. L'Ă©vĂ©nement, destinĂ© Ă la fois aux collectionneurs et aux curieux, cristallise chaque annĂ©e toutes les critiques habituelles entendues au sujet de l'art contemporain. Elles reviennent dans la bouche de nombreux sceptiques, qu'ils soient hermĂ©tiques Ă l'art en gĂ©nĂ©ral ou plus particuliĂšrement fanatiques des peintres et sculpteurs des siĂšcles prĂ©cĂ©dents. Et peut-ĂȘtre que vous-mĂȘme, qui lisez cet article, en faites partie. Nous avons tentĂ© de rĂ©pondre Ă six affirmations trĂšs rĂ©pandues quand il s'agit de pourfendre l'art contemporain, et de dĂ©celer leur part de vĂ©ritĂ© ou de caricature. "Je ne vois pas pourquoi je devrais aimer des Ćuvres moches" Vous l'avez remarquĂ© les artistes contemporains ne cherchent plus forcĂ©ment Ă faire du beau. La journaliste et critique d'art Elisabeth Couturier reconnaĂźt elle-mĂȘme que la beautĂ© "n'est pas ce qu'on attend en prioritĂ©" dans le milieu. "On espĂšre surtout d'une Ćuvre qu'elle nous questionne, nous dĂ©stabilise". Vous pouvez ne pas partager cet avis, mais il est largement rĂ©pandu chez ceux qui font l'art contemporain, ceux qui l'exposent et ceux qui le recommandent dans les mĂ©dias. Cela dit, l'art contemporain n'a pas inventĂ© cette dĂ©marche. Prenez Gustave Courbet, un peintre du XIXe siĂšcle que vous apprĂ©ciez sans doute â c'est en tout cas le cas de nombreux dĂ©tracteurs de l'art contemporain. Vous trouvez peut-ĂȘtre son Ćuvre "belle" par sa maĂźtrise de la peinture, mais "quand il a peint Un enterrement Ă Ornans, un tel rĂ©alisme Ă©tait considĂ©rĂ© comme ce qu'il y avait de plus laid", explique Elisabeth Couturier. "On pensait que l'art devait transcender la rĂ©alitĂ©". Mais si vous cherchez la beautĂ©, elle existe toujours. Jean Blaise, crĂ©ateur du parcours d'art contemporain Le Voyage Ă Nantes, cite en exemple le Serpent d'ocĂ©an du Chinois Huang Yong Ping, installĂ© en 2012 Ă Saint-BrĂ©vin Loire-Atlantique. Dans l'esprit de l'artiste, ce squelette de serpent qui entre et sort de l'eau au rythme des marĂ©es "venait nous annoncer de trĂšs mauvaises nouvelles pour la planĂšte". "Mais en plus de donner un message, c'est une Ćuvre Ă©poustouflante, qui a trĂšs vite Ă©tĂ© adoptĂ©e par tout le monde", se souvient-il. Et Ă l'inverse, faire du "moche" a parfois un sens. Ainsi, en 2009, Jean Blaise cherche une Ćuvre Ă disposer face Ă la nouvelle Ă©cole d'architecture de Nantes "En voyant ce trĂšs beau bĂątiment, on s'est dit qu'il serait plus intĂ©ressant de le provoquer", plutĂŽt que d'installer une statue qui se serait fondue dans le dĂ©cor. Son Ă©quipe choisit le collectif nĂ©erlandais Van Lieshout, qui conçoit "une espĂšce de gros chewing-gum bleu layette", tranchant avec la perfection moderne de l'Ă©cole. "Jean-Marc Ayrault [alors maire de Nantes] n'a pas du tout adorĂ©, parce que ça venait perturber un magnifique travail. Mais, aprĂšs une longue discussion sur le rĂŽle de l'art, il a fini par comprendre notre dĂ©marche et accepter". Ce qui montre que vous n'ĂȘtes pas le seul Ă ĂȘtre sceptique, mais qu'on peut revoir ses positions. "Ma fille de 5 ans pourrait faire aussi bien, et moi aussi je pourrais m'y mettre" Si ce que vous admirez dans l'art, c'est le don du Caravage pour peindre la lumiĂšre, on peut comprendre que vous restiez perplexe face Ă une toile entiĂšrement recouverte de blanc, ou que vous envisagiez d'orienter vos enfants vers une lucrative carriĂšre de peintre minimaliste. MĂȘme si les monochromes apparaissent dĂšs le dĂ©but de XXe siĂšcle, et ne sont donc pas une invention contemporaine, ils illustrent bien ce qui dĂ©range beaucoup de monde au sujet de l'art contemporain une forme de simplicitĂ©. Mais "essayez, vous verrez, ce n'est pas si facile de peindre un monochrome", prĂ©vient BĂ©atrice Joyeux-Prunel, maĂźtre de confĂ©rences en histoire de l'art contemporain Ă l'Ecole normale supĂ©rieure de Paris. Ces toiles se distinguent les unes des autres par un travail sur la gĂ©omĂ©trie, la texture ou la teinte de blanc, qui n'est jamais totalement pure cette vidĂ©o de Vox, en anglais, vous en dira plus. Mais leur intĂ©rĂȘt rĂ©side aussi dans la dĂ©marche de l'artiste. Eh oui, "tout le monde peut avoir l'idĂ©e d'un monochrome, mais encore faut-il le faire", estime BĂ©atrice Joyeux-Prunel, et, a priori, ce n'est pas votre cas. Et si, demain, vous tentez de vendre Ă un galeriste une toile simplement couverte de peinture blanche par vos enfants, il n'est pas sĂ»r qu'il l'achĂšte. "Pour que ce soit considĂ©rĂ© comme de l'art, il faut que ce soit adoubĂ© par le milieu", estime Elisabeth Couturier, qui a Ă©crit Art contemporain le guide Flammarion, 2015. Et cette reconnaissance des musĂ©es ou de la critique est attribuĂ©e quand ceux-ci voient que "l'artiste reprend le fil de l'histoire, qu'il emprunte les chemins ouverts par d'autres plasticiens avant lui et qu'il les ouvre encore plus". En clair, qu'il apporte quelque chose de nouveau. Prenez par exemple Fontaine, l'Ćuvre la plus cĂ©lĂšbre du plasticien Marcel Duchamp il s'agit d'un urinoir en porcelaine, renversĂ© et signĂ© par l'artiste. Vous aussi pourriez en acheter un dans le commerce et tenter de faire la mĂȘme "Ćuvre". Mais en prĂ©sentant cet objet dans une exposition Ă New York en 1917 â elle fut refusĂ©e â, Duchamp faisait preuve d'un culot rĂ©volutionnaire, qui a contribuĂ© Ă redĂ©finir ce qu'est une Ćuvre d'art, et continue d'influencer des artistes actuels. C'est la dĂ©marche qui en fait une piĂšce majeure. Aujourd'hui, il est donc totalement acceptĂ© dans le milieu de l'art de prĂ©senter des Ćuvres qui ne demandent pas de technique de la part de l'artiste. Et elles peuvent ĂȘtre saluĂ©es par la critique. Elisabeth Couturier prend pour exemple Mathieu Mercier, un plasticien français contemporain, auteur d'une sĂ©rie d'installations, Drum & Bass, "qui ne sont faites qu'avec des objets que vous pourriez acheter dans un magasin de bricolage. Mais quand vous les regardez, vous ĂȘtes comme devant un tableau de Mondrian", dont vous avez sans doute dĂ©jĂ vu sans forcĂ©ment le savoir les quadrillages minimalistes et colorĂ©s. "Quand on se prend au jeu, on comprend qu'on peut faire des figures avec autre chose qu'un pinceau et de la couleur." "Vous faites semblant de trouver ça profond, mais ça n'a aucun sens" Vous aviez peut-ĂȘtre beaucoup ri en lisant qu'en 2016, un visiteur du musĂ©e d'art moderne de San Francisco avait posĂ© ses lunettes sur le sol et que certains visiteurs avaient cru qu'il s'agissait d'une Ćuvre. S'il est juste un blagueur, est-ce aussi le cas de Marcel Duchamp et de son urinoir ? "On peut croire que c'est un escroc, mais il y a des bibliothĂšques entiĂšres remplies d'auteurs qui ont passĂ© leur vie Ă contempler son gĂ©nie", balaye Elisabeth Couturier. "Ăa veut quand mĂȘme dire qu'il a touchĂ© quelque chose. Il a ouvert des milliers de perspectives". Andy Warhol, dont le travail repose grandement sur le fait d'exposer comme des Ćuvres d'art des objets emblĂ©matiques de la sociĂ©tĂ© de consommation, n'aurait pas existĂ© si Duchamp n'avait pas redĂ©fini ce qui peut ĂȘtre une Ćuvre. Vous aurez donc du mal Ă convaincre des gĂ©nĂ©rations d'historiens que l'urinoir de Duchamp n'a en fait aucun sens. Mais il arrive bien sĂ»r aux dĂ©fenseurs de l'art contemporain eux-mĂȘmes de trouver certains artistes, pourtant reconnus, totalement inintĂ©ressants. StĂ©phane Correard, qui tient lui-mĂȘme un salon de galeristes, n'est par exemple pas convaincu par le travail de Daniel Buren, l'auteur des fameuses colonnes installĂ©es dans la cour du Palais-Royal Ă Paris. "Il a un discours thĂ©orique trĂšs fort, mais en rĂ©alitĂ©, son travail s'est 'spectacularisĂ©' au fil des annĂ©es, et aujourd'hui c'est devenu purement de la dĂ©coration", estime-t-il. Comme pour la musique ou le cinĂ©ma, vous pouvez donc parfaitement trouver sans intĂ©rĂȘt un artiste reconnu. StĂ©phane CorrĂ©ard rĂ©sume "Il y a des choses qu'on aime et d'autres, non. Ce qui n'a pas de sens, c'est d'ĂȘtre pour ou contre l'art contemporain dans son ensemble". "Je ne veux pas avoir besoin d'une notice pour comprendre les Ćuvres" Vous n'ĂȘtes pas le seul le sujet dĂ©chire aussi les amateurs d'art contemporain. "Dans les Ă©coles d'art, le discours d'un artiste sur son travail a presque plus d'importance que le travail lui-mĂȘme", dĂ©plore ainsi StĂ©phane CorrĂ©ard. "Pour moi, la vĂ©ritĂ© d'une Ćuvre doit se trouver dans l'Ćuvre elle-mĂȘme. Ăa doit rester quelque chose qu'on pourrait redĂ©couvrir plusieurs siĂšcles aprĂšs et comprendre." Quelle quantitĂ© d'informations faut-il donner au spectateur ? La taille des cartels qui accompagnent les Ćuvres varie considĂ©rablement selon les musĂ©es. "Il faut donner quelques clĂ©s, mais aussi faire comprendre que ce n'est pas le plus important. Quand on a appris Ă approcher l'art, les clĂ©s, on va les chercher soi-mĂȘme", estime Jean Blaise, qui a passĂ© sa carriĂšre Ă installer l'art contemporain dans l'espace public. D'autant qu'une Ćuvre n'a pas forcĂ©ment qu'un sens, dĂ©terminĂ© par l'artiste. Pour Elisabeth Couturier, "une Ćuvre forte Ă©voque des tas de choses, que l'artiste a parfois mises inconsciemment". Et il arrive qu'il n'y ait rien de particulier Ă comprendre. "Un artiste comme James Turrell fait appel au corps et aux sens", avec ses piĂšces vides oĂč il joue sur la lumiĂšre, explique la critique d'art. "Vous entrez et vous ĂȘtes immergĂ© dans une ambiance de couleur, du bleu, du noir. Vous ne voyez plus les arĂȘtes de la piĂšce, il vous fait perdre vos repĂšres, vous osez Ă peine marcher. C'est magnifique". "Tout ça ne sert qu'Ă faire de l'argent" Sans doute que la Fiac, avec ses 193 stands oĂč les Ćuvres sont Ă vendre, n'est pas l'Ă©vĂ©nement qui vous convaincra du contraire. StĂ©phane CorrĂ©ard trouve Ă©tonnant que "le principal Ă©vĂ©nement d'art contemporain dans l'annĂ©e soit une foire marchande". Dans le milieu de l'art, "la lĂ©gitimitĂ© apportĂ©e par le marchĂ© a dĂ©passĂ© celle apportĂ©e par les conservateurs de musĂ©es", s'inquiĂšte d'ailleurs le critique et collectionneur. Etre vendu cher fera plus de bien Ă la carriĂšre d'un artiste que d'ĂȘtre admirĂ© par les musĂ©es, qui finissent par suivre les collectionneurs StĂ©phane CorrĂ©ard relĂšve que le Centre Pompidou Ă Paris expose "Ă 90% des stars du marchĂ©". Vous n'avez donc pas tort en imaginant que l'argent influence au moins une partie de l'art contemporain. MĂȘme le trĂšs connu et trĂšs politique street-artist Banksy n'Ă©chappe pas au fait que ses Ćuvres soient vendues aux enchĂšres â et quand il met en scĂšne l'autodestruction d'une de ses toiles, elle prend de la valeur. Pour les artistes, il devient difficile de se faire un nom et de vivre de leur art sans plaire aux grands collectionneurs, "des multimillionnaires qui n'ont pas forcĂ©ment une ouverture artistique Ă©norme", prĂ©cise StĂ©phane CorrĂ©ard. "Si les musiciens devaient ĂȘtre financĂ©s par Bernard Arnault ou François Pinault [deux milliardaires français et mĂ©cĂšnes importants de l'art contemporain], poursuit-il, le hard rock ou le rap existeraient-ils ?" Les critiques voient surgir des artistes "qui dĂ©fraient le marchĂ© et dont on se demande pourquoi ils sont mis en avant", estime Elisabeth Couturier, si ce n'est qu'ils plaisent Ă ceux qui ont les moyens de les acheter. Elle se souvient notamment des "formalistes zombies", des peintres abstraits Ă la mode en 2014 "et qui ne valent plus un clou aujourd'hui". Leurs tableaux ne portaient aucune idĂ©e forte mais Ă©taient "parfaits pour les dĂ©corateurs", rĂ©sume le New York Magazine. Mais avant de rejeter l'art contemporain parce qu'il aurait vendu son Ăąme, sachez tout de mĂȘme que tout cela n'est pas nouveau. Auteure de Les Avant-gardes artistiques. Une histoire transnationale, BĂ©atrice Joyeux-Prunel rappelle que nombre de ces mouvements d'avant-garde "ont pu innover parce que les artistes vendaient une production plus classique Ă cĂŽtĂ©", tel Monet, envoyĂ© peindre des vues sur la CĂŽte d'Azur parce qu'elles plaisaient aux collectionneurs amĂ©ricains. En revanche, ce phĂ©nomĂšne prend aujourd'hui des proportions jamais vues dans le cas de certains artistes les plus chers du monde. La production de Damien Hirst ou Jeff Koons s'est transformĂ©e en une industrie qui emploie des dizaines de personnes, pour satisfaire la demande. "Je pense qu'ils sont aujourd'hui plus proches de ce qu'est une maison de couture qu'un artiste", estime StĂ©phane CorrĂ©ard des marques qui produisent de façon crĂ©ative, mais pour vendre Ă des clients fortunĂ©s. Il imagine mĂȘme un futur oĂč ces stars auraient "vocation Ă ĂȘtre remplacĂ©es un jour, Ă la tĂȘte de leur griffe, par de jeunes stylistes qui apporteraient de nouvelles idĂ©es". La mĂ©tamorphose de certains artistes en marques, que vous pouvez dĂ©plorer, serait alors complĂšte. "On ne se souviendra jamais de ces artistes comme on se souvient de Van Gogh aujourd'hui" Cela, vous n'en savez rien, et les professionnels de l'art non plus. "Moi-mĂȘme, je me pose souvent cette question", admet Jean Blaise. "Je pense qu'on ne sait pas lesquels des artistes contemporains resteront Ă la postĂ©ritĂ©". Ce qui est sĂ»r, c'est que l'art contemporain a un handicap par rapport aux courants qui l'ont prĂ©cĂ©dĂ© il est contemporain, justement, et le "tri" de l'histoire, qui permet de distinguer les grands artistes des autres, ne s'est pas encore fait. "A l'Ă©poque de Van Gogh, il y avait des centaines de Van Gogh, en moins bons", s'amuse Elisabeth Couturier. Mais ils sont tombĂ©s dans l'oubli, et vous ne les voyez pas sur les murs des musĂ©es. De plus, vous n'ignorez sans doute pas que parmi les artistes entrĂ©s au PanthĂ©on de l'art, beaucoup Ă©taient aussi trĂšs critiquĂ©s en leur temps. "A une Ă©poque, 99% des gens pensaient que Picasso n'Ă©tait pas un artiste", rappelle Jean Blaise. "Aujourd'hui, quand je regarde les personnes en train de faire la queue pour admirer la derniĂšre exposition Picasso, je me dis qu'Ă l'Ă©poque, elles auraient sans doute dĂ©testĂ©". Hello! On est entrain de refaire un moteur 1200 de 61 ( dĂ©jĂ plus un pied moulĂ© )! C'est un ancien Ă©change standard VW ! Le bloc est en cotes d'origine au niveau des paliers de vilo et d'AAC . Le vilo est en 2 Ăšme cotes de rĂ©paration . Les paliers d'arbres Ă cames au lieu d'avoir la cote de 25 m Moche et mal dans sa peau, peut-on vraiment trouver lâamour ? Jâai souhaitĂ© faire cet article Ă travers le souvenir dâun ami qui se trouvait toujours laid. Quâest-ce que ça fait de se sentir laid et quels sont les effets sur notre entourage ? Est-ce que le fait dâĂȘtre moche est rĂ©ellement la cause de notre cĂ©libat ? Voyons tout cela⊠1. Il Ă©tait une fois⊠Les origines JâĂ©tais en premiĂšre annĂ©e de licence et mon ami, appelons-le StĂ©phane, venait de trouver son premier CDI. On sâĂ©tait connus deux ans plus tĂŽt dans la mĂȘme boite. Je dĂ©butait dans la communication et lui, finissait ses Ă©tudes dans la programmation. Je me rappelle me souvenir quâil Ă©tait dâune timiditĂ© maladive, et ne quittait jamais son Ă©cran. Par ailleurs, Ă notre premiĂšre rencontre, quand ma chef me prĂ©senta pour la premiĂšre fois Ă lâĂ©quipe, je nâai eu le droit quâun hochement de tĂȘte pour me saluer. Tout ça pour dire que si je vous parle de lui aujourdâhui, câest que nous sommes trĂšs vite devenu ami. Dâune part, parce que le fait quâil soit timide mâa permis de le brusquer » un peu pour le faire parler, et dâautre part, quâil apprĂ©ciait simplement mon cĂŽtĂ© avenante qui, pour le coup, Ă©tait mon moyen de dĂ©fense face Ă ma propre timiditĂ©. Nous nous sommes donc suivis dans la mĂȘme ville pour continuer nos aventures. Dressons rapidement le portrait de StĂ©phane. StĂ©phane sâest toujours trouvĂ© trĂšs moche. CâĂ©tait quelquâun qui ne pouvait pas se regarder plus de 3 secondes dans le miroir. Il Ă©tait trĂšs grand et fin, mais nâarrivait pas Ă sâassumer. StĂ©phane pratiquait le badminton et apprĂ©ciait le vĂ©lo. Depuis le temps que je le connaissais, il nâa jamais arrĂȘtĂ© de me dire quâil Ă©tait trop moche pour sortir avec une fille. Alors ? Que est-il passĂ© ? A-t-il pu sortir finalement avec une fille alors quâil se trouvait moche ?Avant de vous en dire plus, voyons dâabord ce que lâon ressent quand on se trouve moche. 2. Ce que lâon ressent quand on se trouve moche Quand on se sent laid, quâest-ce que lâon ressent vraiment ? A premiĂšre vue, quand jâai essayĂ© de comprendre les sentiments de StĂ©phane, le fait dâĂȘtre moche⊠Venait de tout. Physiquement il avait une sale gueule », il Ă©tait maigre, il Ă©tait timide, ne savait pas faire la conversation⊠Plus il me faisait remarquer ses dĂ©fauts, plus il me faisait visualiser quâil Ă©tait moche. Autant je nây prĂȘtais pas une grande attention au dĂ©but, autant je voyais ces dĂ©fauts grossir au fur et Ă mesure quâil me les dĂ©montrait ! đ Soyez convaincu dâune chose ! De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, tout le monde nâa dĂ©jĂ PAS les mĂȘmes critĂšres pour dĂ©finir ce qui est moche. Ce sentiment Ă©mane de notre propre jugement intĂ©rieur en fonction de ce qui nous semble plus parfait ». Cette image de laideur nous ait donnĂ© parce quâon a dĂ©cidĂ© de suivre les valeurs de quelquâun, de la sociĂ©tĂ© ou du nĂŽtre, qui ne reflĂštent donc pas la rĂ©alitĂ©. Se sentir moche est donc psychologique. Par consĂ©quent, si on se dĂ©valorise tout le temps, alors on se comporte comme tel. On se met Ă adopter le style, voire mĂȘme Ă ne plus prendre soin de soi, parce quâon ce serait convaincu de cette croyance limitante. Malheureusement, on ne fera que grossir nos dĂ©fauts et convaincre les autres quâon est moche, Ă notre insu. On se tire donc dĂ©jĂ une balle dans le pied. 3. La conscience passive » qui valide quâon est moche Si on se dĂ©valorise aux yeux des autres, en dĂ©crivant parfaitement pourquoi on est moche, alors effectivement il faut sâattendre Ă ce que les autres le valident Ă©galement. Ils ne vont rien dire sur le moment, ne feront pas forcĂ©ment attention ou vous diront peut-ĂȘtre le contraire. Mais, il faut savoir une chose, câest que tout se joue dâabord au niveau de lâinconscient. Par exemple, si quelquâun vous dĂ©conseille un livre ou une musique que vous ne connaissez pas, sur le moment, vous allez lâĂ©couter, sans vraiment y faire attention. Cependant dans votre inconscient, câest actĂ© que câest effectivement dĂ©conseillĂ©. Plus la personne vous dĂ©montrera que le livre est mauvais, plus vous allez vous dire que câest fondĂ©. Jâappelle ça la conscience passive », on Ă©coute sans faire attention mais on valide ça dans un coin de notre tĂȘte pour y revenir plus tard. Sauf que câest le dernier souvenir que vous laissez aux autres. Quand ils vont vous prĂ©senter Ă froid aux autres, Ă des filles ou Ă des beaux garçons, ils vont forcĂ©ment parler de leur dernier souvenir de vous. Votre image sera donc plus difficile Ă embellir et demandera plus dâefforts pour convaincre du contraire. Tout cela peut donc laisser la porte ouverte aux insultes, aux moqueries, aux dĂ©valorisations en tous genres. Et lĂ , on arrive au point crucial oĂč je voulais vous pourquoi ne pas se dire quâon est plutĂŽt pas mal si notre opinion agit de la sorte sur la conscience passive » des autres ?Héééé ! Pas si con ! Me dirait StĂ©phane. Alors par oĂč commencer ? 4. Se valoriser, se valoriser et se valoriser Tout dâabord, pour convaincre les autres que vous nâĂȘtes pas moche, forcez-vous Ă mettre en avant vos atouts par exemple, avait de beaux yeux verts quâon pouvait voir Ă travers ses lunettes et de beaux cheveux les mettre en avant, je lui ai conseillĂ© de choisir des vĂȘtements qui mettront en valeur ses yeux par exemple. Ăa peut Ă©galement ĂȘtre des atouts intellectuels vous ĂȘtes incollable sur un sujet, vous adorez le théùtre, vous ĂȘtes le meilleur en badminton. StĂ©phane Ă©tait pour moi le meilleur programmateur et designer que jâai pu connaĂźtre. Tout ce quâil faisait Ă©tait trĂšs crĂ©atif, je le pense encore aujourdâhui vous voyez. Il faut apprendre tous les jours Ă aimer une partie de soi. Ăa Ă lâair facile dit comme ça, mais il faut se forcer Ă faire lâexercice. Faites une liste de vos atouts que vous aimez chez vous. Forcez-vous Ă aimer ce que vous ĂȘtes. Au lieu de vous morfondre sur vos dĂ©fauts, posez-vous plutĂŽt la question comment je peux faire pour mettre en valeur cette partie de moi ? ». Et sâil arrive par malheur que câest quelquâun dâautre qui vous dit que vous ĂȘtes moche, son point de vue vous importe-t-il vraiment ?Pour moi, câest juste que vous ĂȘtes face Ă une personne complĂštement immature, qui sâassume encore moins que vous ! Ou qui a une image fausse dâelle. 5. Trouver la cause du malaise Quand on se sent moche, il y a forcĂ©ment eu un Ă©lĂ©ment dĂ©clencheur qui nous a fait semer lâidĂ©e. Il faut alors creuser pour trouver la source du malaise. Revenons Ă mon ami StĂ©phane. Je me rappelle lui avoir demandĂ© Mais StĂ©phane, pourquoi tu te trouves moche ? ». Il me demanda alors si je le trouvais sĂ©duisant⊠Jâai su trĂšs vite oĂč il voulait en venir. Je lui ai rĂ©pondu trĂšs sincĂšrement quâil nâĂ©tait pas mon style donc Ă mon sens et non pas de maniĂšre gĂ©nĂ©rale. Et lĂ , il me dit quelque chose de trĂšs intĂ©ressant il nâavait jamais eu de copines. Et lĂ , on avait mis le doigt dessus. La source du problĂšme se trouvait lĂ . Selon une Ă©tude Les 4 piliers du bonheur selon les neurosciences, quand on arrive Ă reconnaĂźtre et Ă nommer les Ă©motions, on en rĂ©duit leur impact. Autrement dit, en reconnaissant la cause qui vous fait vous sentir moche, on arrive finalement Ă apaiser cette peur, de voir la vie plus positivement et dâĂ©voluer. Apprendre Ă faire preuve de gratitude envers soi-mĂȘme produit de la dopamine et de la sĂ©rotonine, les hormones du bonheur. Faire lâexercice de ne pas constamment sâauto-juger et de reconnaĂźtre nos atouts nous permet ainsi de nous sentir mieux. Ajouter de la gratitude dans une âhygiĂšne mentaleâ est une forme dâintelligence Ă©motionnelle ». On est donc autorisĂ© Ă faire preuve dâun peu dâego dans ce cas. 6. Trouver lâamour en Ă©tant moche StĂ©phane a finalement rĂ©ussi, tant bien que mal, Ă trouver lâamour mĂȘme en se sentant moche. Il avait surmontĂ© sa peur de ne pas plaire en dĂ©cidant, Ă ma grande surprise, dâaborder une fille malgrĂ© tout. Au niveau style vestimentaire, il avait tout revu et pris soin de son hygiĂšne. Pour se sentir mieux dans son corps, il avait repris le sport et la muscu. Il avait retravaillĂ© sa photo sur les rĂ©seaux sociaux en choisissant des photos de meilleure qualitĂ© et sous un plus beau profil. Il se posait les bonnes questions pour revoir comment il voulait paraĂźtre auprĂšs des autres, pour que cela se rapproche au maximum de qui il Ă©tait. Bref, il avait revu son Ă©tat dâesprit de conquĂ©rant et de sĂ©ducteur. Puis, en mĂȘme temps, il avait eu une bonne coach qui a su lui montrer sa vraie valeur. Bon, je fais preuve dâun peu dâego, mais tout ça pour dire que pour se sentir bien, soyez entourĂ© au maximum de personnes qui savent vous mettre en valeur. Ne vous sentez jamais obligĂ© de suivre le point de vue dâune personne. FrĂ©quentez des personnes avec qui vous pouvez mutuellement vous apporter de la gratitude, beaucoup de bonheur et des moments de complicitĂ©. Et si un jour, il arrive que vous ayez une baisse de moral et que vous ressassez vos vieux dĂ©fauts, pensez Ă cette histoire 13 hommes se sont suicidĂ©s aprĂšs avoir Ă©tĂ© rejetĂ©s par cette femme iranienne. Princesse iranienne, symbole de beautĂ© en 1883 Ă TĂ©hĂ©ran Et vous ? Vous sentez-vous moche au point de vous dire que vous ne mĂ©ritez pas quâon sâintĂ©resse Ă vous ? NâhĂ©sitez pas Ă me laisser un commentaire pour partager vos expĂ©riences en amour. Pour aller plus loin⊠Vous pouvez ĂȘtre intĂ©ressĂ© par lâextrait gratuit Comment trouver lâamour quand on est timide ? », qui vous permettra dâavoir un aperçu du programme de coaching que jâai spĂ©cialement mis en place. Laissez-vous guider par les 9 Ă©tapes pour apprendre Ă vous affirmer, sortir de la solitude et oser faire votre premier pas.| ĐŐŁ ĐŽ Ő§ĐżŃáčĐœŃĐ·Đ°ÎœÖ | ĐŃááłĐžŐŽŃĐŽ ДλÏáŽŃĐŒÏ ŃĐž Ńá°ÖжՄŃÎżá„Îż |
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Soit Mais ce que nous nâavions pas forcĂ©ment vu venir, câest lâĂ©mancipation de la doudoune light (dite « doudoune Uniqlo »), qui vole dĂ©sormais de ses propres ailes, et dans sa version
Accueil > Acheter ou tĂ©lĂ©charger des numĂ©ros > Pratiques N° 51 Que fabriquent les images ? > Câest moche par Daniel Tiran, Pratiques N°51, dĂ©cembre 2010 Corps, sensations HĂŽpital, rĂ©forme hospitaliĂšre, gestion hospitaliĂšre Mort, dĂ©cĂšs, mortalitĂ© Cet article est en accĂšs libre Pour rester fidĂšle Ă ses valeurs, Pratiques refuse de se vendre Ă la publicitĂ© et ne vit que par ses lecteurs. Soutenez notre indĂ©pendance, achetez Pratiques, abonnez-vous. ParticiperSoyez le ou la premiĂšre Ă rĂ©agir ! Lire aussi N°51 - dĂ©cembre 2010 â Dossier Lâimagerie mĂ©dicale a pris une place considĂ©rable, non seulement dans la pratique des mĂ©decins, pour orienter le diagnostic, le pronostic et la prescription, mais aussi dans les affectations ⊠N°51 - dĂ©cembre 2010 La radio est normale par Didier MĂ©nard Didier MeÌnard MeÌdecin geÌneÌraliste Quand jâĂ©tais jeune externe en psychiatrie Ă lâHĂŽtel-Dieu Ă Paris, nous recevions en consultation des malades souffrants de douleurs lombaires. Ces malades Ă©taient ⊠N°51 - dĂ©cembre 2010 Incidentome par Mireille Brouillet, Sylvie Cognard, Jean-Pierre Lellouche Un incidentome, câest cela ; le mĂ©decin dĂ©couvre quelque chose qui nâĂ©tait pas recherchĂ©, qui est peutĂȘtre une anomalie et dont il ne sait que faire Rubriques Qui sommes-nous ? Acheter ou tĂ©lĂ©charger des numĂ©ros Pratiques N°97 La Grande SĂ©cu que nous voulons » Pratiques N°96 Un pognon de dingue » Pratiques N°95 Le patient face au systĂšme de soin Pratiques N°94 La santĂ© dans le monde dâaprĂšs... Pratiques N°93 Peut-on soigner sans toucher ni ĂȘtre touchĂ©... Pratiques N°92 Vieillir vivant Pratiques N°91 Covid-19 autopsie dâune crise 2e partie Pratiques N°90 Covid-19 autopsie dâune crise 1e partie Pratiques N°89 Manifestons-nous Pratiques N°88 Enfance mal traitĂ©e sociĂ©tĂ© en danger Pratiques N°87 Cherche mĂ©decin dĂ©sespĂ©rĂ©ment Pratiques N°86 Soigner entre vĂ©ritĂ©s et mensonges Pratiques N°85 RĂ©humaniser le soin en psychiatrie et ailleurs... Pratiques N°84 OĂč va la psychiatrie ? Pratiques N°83 Faire autrement pour se soigner Pratiques N°82 Le rire est-il soignant ? Pratiques N°81 Souffrir ? Pratiques N°80 La marchandisation des corps Pratiques N°79 SantĂ© connectĂ©e Pratiques N°78 Essence et sens du soin Pratiques N°77 Tout le contraire ! Pratiques N°76 Travail et santĂ©, passer de la plainte Ă lâoffensive Pratiques N°75 Les huis clos de la violence Pratiques N° 74 SantĂ© raviver la solidaritĂ© Pratiques N°73 Subjectif objectif, lâinextricable Pratiques N°72 Quarante ans dâutopies... lâanniversaire Pratiques N°71 Question vaccinations... Pratiques N°70 La santĂ©, une Zone A dĂ©fendre ? Pratiques N°69 Ces maladies que lâon pourrait Ă©viter Pratiques N°68 Autonomie » et santĂ© Pratiques N°67 La folie. Une maladie ? Pratiques N°66 La fin de vie Pratiques N°65 Lâurgence en mĂ©decine Pratiques N°64 Le secret en mĂ©decine Pratiques N°63 En faire trop ? Pratiques N°62 Le jeu dans le soin Pratiques N°61 Handicap ? Pratiques N°60 Les dĂ©serts mĂ©dicaux oĂč est le problĂšme ? Pratiques N° 59 Lâerreur en mĂ©decine Pratiques N° 58 Ă quoi servent les drogues ? Pratiques N° 57 Non au sabotage ! LâaccĂšs aux soins en danger Pratiques N° 56 Lâalimentation entre intime et intox Pratiques N° 55 Quelle formation pour quelle mĂ©decine ? Pratiques N° 54 InfirmiĂšres, la fin dâun mythe Pratiques N° 53 RĂ©sister pour soigner Pratiques N° 52 FĂ©minin invisible la question du soin Pratiques N° 51 Que fabriquent les images ? Pratiques N° 50 Mettre au monde Pratiques N°49 La place du patient Pratiques N°48 Lâenfermement Pratiques N°47 La violence faite au travail Pratiques N°46 Lâhumanitaire est-il porteur de solidaritĂ© ? Pratiques N°45 Le confort au coeur du soin Pratiques N°44 Parler et se soigner Pratiques N°43 Réécrire la mĂ©decine, un pari toujours actuel Pratiques N°42 Les couples infernaux en mĂ©decine Pratiques N°41 Redonner le goĂ»t du collectif Pratiques N°40 Les brancardiers de la RĂ©publique Pratiques N°39 Comment payer ceux qui nous soignent ? Pratiques N°37/N°38 Des normes pour quoi faire ? Pratiques N°36 La place des sciences humaines dans le soin Pratiques N°35 Espaces, mouvements et territoires du soin Pratiques N°34 Autour de la mort, des rites Ă penser Pratiques N°33 Lâenvie de guĂ©rir Pratiques N°32 Le temps de la parole Pratiques N°31 Justice et mĂ©decine Pratiques N°30 Les sens au coeur du soin Pratiques N°29 Guide pratique contre les mĂ©faits de la RĂ©forme de lâAssurance ... Pratiques N°28 Les pouvoirs en mĂ©decine Pratiques N°27 Faire autrement pour soigner Pratiques N°26 Lâexil et lâaccueil en mĂ©decine Pratiques N°25 Hold-up sur nos assiettes Pratiques N°24 Le mĂ©tier de mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste Pratiques N°23 Ils vont tuer la SĂ©cu ! Pratiques N°22 La santĂ©, un enjeu public Pratiques N°21 Le mĂ©dicament, une marchandise pas comme les autres Pratiques N°20 La santĂ© des femmes Pratiques N°19 La vieillesse, une maladie ? Pratiques N°18 Quels savoirs pour soigner ? Pratiques N°17 Des remĂšdes pour la SĂ©cu Pratiques N°16 Les Ă©motions dans le soin Pratiques N°14/N°15 Profession infirmiĂšre Pratiques N°13 La mĂ©decine et lâargent Pratiques N°12 Lâinformation et le patient Pratiques N°11 Choisir sa vie, choisir sa mort Pratiques N°10 Folle psychiatrie Pratiques N°09 LâhĂŽpital en crise Pratiques N°08 La santĂ© nâest pas Ă vendre Pratiques N°07 La responsabilitĂ© du mĂ©decin Pratiques N°06 Sexe et mĂ©decine Pratiques N°05 La santĂ© au travail Pratiques N°04 SantĂ© et environnement Pratiques N°03 Penser la violence Pratiques N°02 La souffrance psychique Pratiques N°01 La SociĂ©tĂ© du gĂšne SantĂ© et soin, Les voies de la mĂ©decine utopique, annonces, etc. La Galerie Soutien Quelques amis Archives Des citoyens, soignants, chercheurs, patients, sâinterrogent sur le soin et la santĂ© dans toutes ses composantes conditions de vie, de travail, environnement et dĂ©fendent une politique de santĂ© qui permette Ă tous lâaccĂšs Ă des soins de qualitĂ©. Laligne de bus numĂ©ro 12 part du centre-ville de Caen (Calvados) et se rend directement Ă Ouistreham et Lion-sur-Mer. Au quotidien, pour de nombreuses familles peu aisĂ©es ou des Ă©tudiants sans permis, elle est un accĂšs rapide, pratique et bon marchĂ© Ă la mer. Mais en Ă©tĂ©, lorsque surviennent les fortes chaleurs, la ligne se retrouve bondĂ©e etMAIS MAIS MAIS TOUT LE MONDE COURT DANS TOUS LES SENS ON DIRAIT COMME UN CYCLONE ON DIRAIT COMME UNE DANSE MAIS MAIS MAIS PLUS PERSONNE NE RESTE EN PLACE TOUT LE MONDE GIGOTE SAUF MOI QUI RESTE PLANTE LA JE SUIS EN NAGE DANS LA PISCINE PENDANT MON COURS DâAQUA-GYM AVEC MON BIKINI UNE PIECE XXS CâEST PAS MON JOUR DE CHANCE JE SUIS SERRE DANS MON MAILLOT DEPUIS QUE JâAI PRIS VINGT KILOS JE RESSEMBLE A UN CACHALOT Y A QUELQUE CHOSE QUI CLOCHE YâA COMME UN TRUC QUI NE VA PAS Y A QUELQUE CHOSE QUI CLOCHE Y A COMME UN DROLE DE TRUC QUI NâVA PAS ETâŠCâEST MOCHE JâARRIVE DANS UN BAR POUR ALLER BOIRE UN VERRE CâEST UN DROLE DâENDROIT OU TOUT EST A LâENVERS UNE BANDE DâHURLUBERLUS ACCOUDES AU PLAFOND ME REGARDE DE HAUT ON DIRAIT DES PIGEONS Y A QUELQUE CHOSE QUI CLOCHE YâA COMME UN TRUC QUI NE VA PAS Y A QUELQUE CHOSE QUI CLOCHE Y A COMME UN DROLE DE TRUC QUI NâVA PAS ETâŠCâEST MOCHE ⊠JE ME SUIS FAIT UN TORTICOLIS PENDANT MON SOMMEIL EN ESSAYANT DE DORMIR SUR MES DEUX OREILLES PENDANT MES INSOMNIES JE ME POSE DES QUESTIONS ETRANGES POURQUOI LA BIERE EST JAUNE ALORS QUE LA MOUSSE EST BLANCHE ? Y A QUELQUE CHOSE QUI CLOCHE YâA COMME UN TRUC QUI NE VA PAS Y A QUELQUE CHOSE QUI CLOCHE Y A COMME UN DROLE DE TRUC QUI NâVA PAS ETâŠCâEST MOCHE
FlorenceForesti For Ever Love. April 6, 2013 ·. "OUI C'EST LA FETE DU MOCHE, C'EST ICI!" EXPLDR AVEC CE SKETCH DE NOTRE CHERE FLO QUI SAIT SI BIEN SE MOQUER D'ELLE-MEME ET DE NOUS, AVEC L'IMMENSE TALENT COMIQUE QU'ON LUI CONNAIT ET QU'ON AIME TANT! KISSES FLO AND LOVE YOU FOR EVER ;O) â„â„â„.